Chardon-Marie - Bienfaits et vertus santé | Les Produits Naturels
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Chardon-Marie

Origine et historique du Chardon-marie

De la famille des Astéracées, Carduus marianus ou chardon-marie est natif dans le sud de l’Europe, en Asie occidentale et en Afrique du Nord. Grand chardon bisannuel dépassant 1m de hauteur, commun dans les lieux incultes et au bord des chemins de la région méditerranéenne.

De ses larges rosettes de feuilles épineuses, d’un vert vif, marbrées de blanc sur les nervures, nait une tige robuste porteuse, en été, de gros capitules solitaires composés de fleurs d’un rose pourpré, toutes en tube, et entourés de bractées piquantes. Les fruits sont de petits akènes noirs ressemblant à des graines de tournesol.

Les graines renferment des lipides, des flavonoïdes et des flavanolignanes, connus sous le nom global de silymarine.

chardon marie

Propriétés et bienfaits du Chardon-marie

La racine du chardon-marie était considérée par les Anciens comme pectorale. Les feuilles ont été employées surtout aux Etats-Unis, pour donner de l’appétit et stimuler la digestion. On leur a aussi reconnu des propriétés fébrifuges.

Les graines de chardon-marie, utilisées aujourd’hui de préférence sous forme de gélules ou de teinture, sont surtout un cholagogue et un décongestionnant hépatique remarquable. Elles protègent le foie et stimulent la régénération de ces cellules. On s’en sert pour soigner l’hépatite, la jaunisse et les diverses affections de cet organe. Elles soulagent les effets secondaires sur le foie des chimiothérapies anticancéreuses et pourraient également prévenir les graves atteintes du foie dues à l’empoisonnement par l’amanite phalloïde.

Elles ont par ailleurs la propriété d’augmenter la tension artérielle, grâce à leur action sur les surrénales, ce qui rend la plante très utile chez les malades hypo-tendus, vite fatigués, souffrant de sueurs fréquentes, et chez qui se décède une nette prédominance du parasympathique.

Utilisation et dosage du Chardon-marie

tisane chardon marie

Lorsqu’elles sont tendres et charnues, les racines se consomment comme celles des salsifis. Les jaunes pousses se mangent crues ou cuites.

En Afrique du Nord, la nervure des feuilles et le pétiole s’emploient comme les cardes. Avant la floraison, les tiges sont tendres et juteuses. Les capitules, cuits comme des artichauts, sont d’un gout très fin

Pour l’utilisation interne : poudre de semences, prendre 1 à 2g par jour, en deux fois, une demi-heure avant les deux repas principaux.

En décoction : 80 g de semences par litre. Boire une cuillérée à soupe toutes les heures.

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Du lundi au vendredi de 8h à 18h30


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