Marronnier d Inde, un vasculoprotecteur naturel
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Marronnier d'Inde

Origine et historique du marronnier d’inde

Issu de la famille des Sapindacées, le marronnier d’inde est un arbre venant des forêts des Balkans et de la Turquie. Il est caractérisé par ses gros bourgeons visqueux, ses feuilles palmées, composées de cinq à sept folioles et ses grappes serrées de fleurs blanches, tachées de rouge ou de jaune irrégulières. Ses fruits verts et épineux contiennent de grosses graines de couleur brune, avec une tache plus claire.

L’écorce du marronnier d’inde est constituée de tanins, de coumarine et de l’esculoside. Les graines sont riches en amidon et sont constituées également de lipides, de flavonoïdes et des saponosides triterpéniques avec notamment de l’aescine. Le tégument des graines est composé de proanthocyanidols.

Le marronnier d’inde fut planté en Europe en 1615. En XVIIe siècle, son écorce et son fruit étaient considérés comme fébrifuge, à la même vertu que le quinquina. Sous Napoléon, au moment du blocus continental, les médecins étant contraints d’utiliser les drogues indigènes ont utilisé le marronnier d’Inde.

Par la suite, cette propriété de prévenir et de combattre la fièvre du marron d’Inde se trouva supplantée par son action universellement reconnue sur les troubles circulatoires.

 

Propriétés et bienfaits du marronnier d’inde

L’esculoside présent dans l’écorce du marronnier d’inde est un vasculoprotecteur et l’aescine possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-oedémateuses qui augmentent le tonus veineux. L’ESCOP recommande l’emploi du marron d’Inde pour soigner les affections veineuses chroniques comme les varices et les jambes lourdes. Il traite pareillement la douleur d’hémorroïdes en agissant sur les parois des muqueuses.

En cas de rétention d’eau, il augmente la perméabilité des vaisseaux capillaires. Il se montre précieux dans les états congestifs du petit bassin, y compris ceux qui affectent la prostate. Henri Leclerc (1870-1955, médecin, grand technicien et grand historien de la phytothérapie) a obtenu d’excellents résultats dans les varicocèles avec l’hypertrophie de la prostate. Il n’est donc pas étonnant que le marron d’Inde reste toujours au premier rang des médicaments phlébotropes. Les médicaments à base d’écorce de marronnier d’inde utilisent en cas d’ecchymoses et de problèmes dus à une fragilité capillaire cutanée. Les graines sont également efficaces.

Les feuilles ont jadis été utilisées, mais leur usage n’est plus désormais très employé.

Le marronnier d’inde a un goût âpre et désagréable. On l’utilise dans ce cas sous forme d’alcoolature et d’intrait. Il est également conditionné en gélule et comprimé à base d’extrait sec. Cependant, certaines personnes le boivent en décoction.

 

Utilisation et dosage du marronnier d’inde

- Usage interne

Décoction : En décoction, on prend 10 à 15 g de marrons broyés par litre d’eau. Prendre ensuite une tasse avant chaque repas pendant 20 jours par mois. Vin : Macérer 30 à 60 g d’écorce dans un litre de bon vin blanc. Prendre un verre avant chaque repas.

- Usage externe

La décoction de marronnier convient aussi bien en usage interne qu’externe. Cependant, il faut cette fois 50 g d’écorce de marronnier par litre d’eau.

Cette même décoction est employée en lotions et en lavements pour traiter les hémorroïdes. On l’utilise également en injections pour contrer les congestions pelviennes féminines.

Autrement, les marronniers d’inde sont comestibles, à condition d’enlever les saponosides toxiques. Les Indiens venant d’Amérique du Nord faisaient bouillir à l’eau, des graines de diverses espèces locales de marronniers. Par ailleurs, on se servait jadis des marrons d’Inde pour fabriquer de la colle.

 

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